Objets issus des déchets d’agrumes
Le travail de la designer Victoria Lievre adopte un protocole qui a comme point de départ un détail, une observation de son environnement quotidien. Ces détails deviennent alors des réflexions autour du cycle d’un objet et du lien qu’il entretient avec son matériau. Comme une correspondance entre les deux, chaque production entrecroise les notions de valorisation d’un matériau, de la place qu’il tient dans notre environnement personnel ou collectif, et enfin de sa capacité à créer du lien, afin qu’il puisse connecter ses origines et sa fonction et ainsi créer une analogie avec son utilisateur.
La place du matériau est donc centrale dans les recherches de Victoria Lievre, il résulte souvent de la valorisation d’un sous-produit de l’industrie ou de l’artisanat. Aussi, c’est toujours en direction de l’idée du minimum, de l’autonome et du fondamental qu’elle pousse sa démarche prospective pour trouver des solutions dans la production.
La designer aime raconter l’histoire de ses objets et de quoi ils sont faits, d’où ils viennent et qu’est ce qu’ils racontent. Pour qu’ils marquent leur territoire et qu’ils se trouvent une place dans le nôtre.